UCDPiens, UCDPiennes, bonjour! Cette année comme toutes les autres nous nous sommes rendu à la Gamescom, seulement cette fois, pris d’un altruisme nouveau, nous allons partager nos impressions avec vous, ceci à travers pas moins de beaucoup d’interviews exclusives avec Monsieur UCDP. Il est souvent désagréable, partial et excessivement enthousiaste mais son avis nous intéresse car c’est le seul que l’on a. En voiture Simone!
- Bonjour Monsieur UCDP.
- Bonjour la Suisse!
- Vous sortez de chez le vénérable Nintendo, serait-ce des étoiles que je vois dans vos yeux?
- Ahhh mon garçon, vous m’avez percé à jour. J’ai joui d’un plaisir bien excessif lors de ma petite heure passée chez Nintendo. Je me sens bien coupable.
- Coupable, mais pourquoi donc?
- Parce que je devrais pleurer toutes les larmes de mon corps cher ami. Alors que je vagabondais dans les titres présents sur la Wii U de présentation, mon doigt a glissé sur Sonic Boom. Croyez-moi, ce que j’y ai vu était insoutenable. Je profite donc de votre micro pour passer un appel à la vulgarité cathartique: SEGA, je vous prierais d’arrêter de marcher sur nos coeurs et de lui mettre une fucking balle dans la tête. Bordel de merde. Cul. Bitte.
- Du calme Monsieur UCDP. Parlez-nous plutôt de ces merveilles découvertes chez Nintendo.
- Ahhhhrrrrr… Ok, je vais vous la faire courte parce que sinon nous allons violer allègrement la limite de caractères imposée par votre site. Sans surprise, dans tous les sens du terme, j’ai pu m’essayer à Smash Bros Wii U. Il est comme toutes les suites plus beau. Avec une prise en main de dix minutes, c’est la seule information fiable que je suis en mesure de vous fournir pour un titre aussi complexe. Dans le registre du peu fiable par contre, il m’a laissé comme Mario Kart 8 l’impression de vouloir oublier sa misérable version Wii pour retourner à du sérieux et de l’exigeant. Au passage, il se tient également très bien sur 3DS où il est impressionnant de fluidité pour une si petite console.
- Je parie que vous avez également eu à faire avec la boule rose et le dinosaure choubidou?
- En effet, j’ai pu triturer les nouveaux Kirby et Yoshi. J’en profite d’ailleurs pour souligner que chez Nintendo, nous ne sommes pas chez les stripteaseuses, ici nous pouvons toucher à l’envie. Une attention fort agréable sachant que l’on fait rarement des milliers de kilomètres pour apprécier des PowerPoint ou voir d’autres gens jouer à notre place. Pour ce qui est de la boule et du dinosaure, l’un comme l’autre présentaient des gameplays connus, le sel de ces nouveaux opus étant leur présentation: l’un en pâte à modeler, l’autre en tissu. Le rendu de l’un comme de l’autre étaient indécemment sexy. A tel point qu’ils me laissent encore à l’heure où j’écris ces lignes l’impression d’avoir vu chez Nintendo les titres les plus beaux du salon. Et je n’avais pas encore vu le plus beau, car un troisième jeu m’a également subjugué par sa beauté tout en se permettant une originalité absente des deux premiers.
- Oh Monsieur UCDP, quel suspense insoutenable, dites-nous donc quel est ce coup de coeur qui semble avoir défrisé vos belles moustaches?
- Ahhh mon ami, si vous aviez vu Captain Toad: Treasure Tracker comme je l’ai vu, vous en auriez perdu une grande part de votre légendaire crinière rousse. Visuellement c’est tout rond, tout doux, chaque élément semble avoir été sculpté en nuage, pas d’orgie de polygones ou de textures excessivement complexes, juste la pureté d’un design droit au but. Un habillage au bon goût de sensation perdue depuis que les consoles essaient de ressembler à des PC. Mais ça ne s’arrête pas là mon cher, car comme je l’ai dit: en plus d’être beau comme un dieu, ce salaud est malin comme un singe. Inspiré des niveaux bonus de Mario 3D World, Captain Toad est une succession de petits niveaux mélangeant action et réflexion. Trois niveaux m’ont été présentés. Le premier jouait de l’angle de vue de la caméra, le second en vue subjective profitait d’une mécanique de tir et le dernier me confrontait à un boss. Tous étaient diablement malins dans leur structure, tout en étant épurés au maximum. Le jeu semble s’acheminer vers un « une idée, un niveau » des plus jouissifs. Je croise donc la moustache pour que le jeu réussisse à se renouveler de la sorte dans son entièreté et l’on tiendra là une future star de la Wii U.
- Quel enthousiasme! Vous m’avez fortement émoustillé Maître UCDP. C’est pourquoi, malgré le dépassement de caractères dans lequel nous baignons, je vous laisse cinq lignes pour nous dire ce que vous avez pensé de Splatoon.
- Pas beau, pas beau et pas beau mais original et dynamique. Si original que je dois avouer avoir été quelque peu déstabilisé lors de ma première partie. La deuxième m’a laissé au contraire entrevoir un jeu malin et profond. Pour terminer, la sensation de tir est étrange. Entre molle et pêchue. Le tir en lui-même fait un peu plof plof alors que l’impact sur l’ennemi a plus une tendance au PAF! PAF! Vous me suivez?
- Parfaitement: on attendra 2015 pour se faire une idée précise. Allez, merci Monsieur UCDP et à bientôt pour la suite. A vous les studios!