Critiquer un jeu vidéo comme Ashi Wash fait très facilement office de plaisanterie. Les prémisses sont simples : un pied géant sale fait irruption dans la vie d’une caméra en première personne ; il va falloir le nettoyer avant la limite de temps impartie. Une idée farfelue, presque stupide, et en tout cas grotesque. Au-delà de ce petit rictus qu’elle fait se dessiner sur nos visages, il est dur de justifier la visibilité dont ce petit jeu de game jam a bénéficié. Et pourtant, je défendrai ici l’idée qu’une analyse d’Ashi Wash a beaucoup à nous apprendre sur les enjeux de la création vidéoludique. Lire la suite
Tous les posts contenant le mot-clef "indiegames"
Épisode #14: La rentrée, toussa, toussa.
Vous avez été plusieurs (2) à me faire part de votre inquiétude quant à la pérennité de cette chronique. Face à tant de sollicitations, j’ai retroussé mes manches, sorti mon plus beau clavier et j’ai noirci mon éditeur de texte en me nourrissant de l’énergie virulente de vos supplications. Plus sérieusement, pour ceux qui rejoignent le train en route (ou en l’occurrence plutôt celui qui repart du quai après 5 heures d’avarie technique), la bwate c’est pour moi l’occasion de vous présenter un échantillons de « petits » jeux qui m’ont inspiré, pour une raison ou une autre. Hétéroclites, chelous, malins, peu importe les dénominateurs communs, c’est l’intention de leur ensemble qui m’importe le plus: vous surprendre. Avec la bwate, on ne sait jamais à quoi on va jouer.
Épisode #13: Viens jouer et manger ton clavier
Pour la première édition de cette nouvelle année 2016, l’envie m’a pris de faire plus concis. Ainsi, plutôt que de tergiverser sur un nombre plus conséquent de jeux, je me suis limité à 4 titres ayant retenu mon attention. Oui quatre, comme le nombre de doigts d’une main, comme la quantité de merveilles dans le monde et surtout comme les nains de Blanche-Neige. En résumé, un nombre à la symbolique évidente qui n’a pas été choisi au hasard.
ÉPISODE #12: Garanti sans cliffhanger pourri.
Oui, il fait froid. Ça se sait, ça se sent. Pour survivre à ces premiers frimas, deux alternatives s’offrent à vous. La première, plus classique requiert du feu de bois et l’antre d’un foyer prédisposé à en accueillir la combustion. Malheureusement, une très grande majorité des lecteurs d’un coin de pixel ne disposent pas d’un capital immobilier digne d’une telle installation bourgeoise (c’est Mr. Google qui nous l’a dit). Alors, optez plutôt pour la deuxième alternative qui consiste à rester dans son pieu et à laisser son laptop sur le bide pour profiter de la châleur de son processeur. La technique a le mérite de préserver des ressources naturelles tout en permettant de tester tous les jeux de la BWATE. Un coin de pixel, partenaire ludique de la réduction de votre empreinte écologique.
ÉPISODE #8: La bwate du printemps.
Le printemps, c’est hostile. Les bourgeons expulsent leurs toxines de pollens mortels, les libidos s’embrasent et réduisent nos quotients intellectuels, les rayons du soleil irradient nos enveloppes charnelles. Mais j’ai de quoi vous faire passer un peu de temps à l’intérieur, bien à l’abri du fléau printanier. En vrac : des mathématiques, du story-telling entre-mêlé, du porno gay suggestif, du plateformer exigeant et enfin de quoi matraquer son clavier avec le front, littéralement.