Gamescom – Endless Penelope

UCDPiens, UCDPiennes, bonjour! Cette année comme toutes les autres nous nous sommes rendu à la Gamescom, seulement cette fois, pris d’un altruisme nouveau, nous allons partager nos impressions avec vous, ceci à travers pas moins de beaucoup d’interviews exclusives avec Monsieur UCDP. Il est souvent désagréable, partial et excessivement enthousiaste mais son avis nous intéresse car c’est le seul que l’on a. En voiture Simone!

  • Monsieur UCDP?
  • MONSIEUR UCDP!
  • Ah oui. Vous êtes là.
  • Que vous arrive-t’il donc?
  • Je suis amoureux mon ami.
  • Amoureux?
  • Ohhhh oui, et de deux développeurs à la fois en plus. On s’est rencontré au détour d’un couloir de la Gamescom. Depuis, je ne pense qu’à eux.
  • Ehhh ben c’est pas joli joli ça. Va y avoir des jaloux.
  • Non, ne vous inquiétez pas, je vais vous parler de l’un et de l’autre sans ordre de préférence. Tout va bien se passer.
  • Si vous le dites.
  • Honneur au moins célèbre: Monsieur Aurélien Regard. Si son patronyme n’est pas bien connu, se n’en est pas moins le fondateur d’un studio brillant: Arkedo. Ils sont à l’origine entre autres de Nervous Brickdown, la meilleures réinvention du casse-brique de l’univers pré-Zorbié. Après l’aventure Arkedo, Monsieur Regard se met en tête de développer un jeu tout seul: The Next Penelope. En bon admirateur de son travail, je l’ai donc contacté pour découvrir ce nouveau projet à la Gamescom.
  • Et alors, ça donne quoi?
  • Ca donne de l’amour mon cher. Beaucoup d’amour! Penelope, c’est l’enfant illégitime d’amants venus de familles fort différentes. D’un côté, le Micro Machine de notre enfance auquel Penelope emprunte ses fondations de jeu de course. De l’autre Megaman, dont Penelope hérite la structure des niveaux, les upgrades et le skill. A première vue, si l’on serait tenté de rapprocher l’ambiance graphique de Penelope du F-Zéro de Nintendo selon Monsieur Regard ce serait plutôt du côté de Ulysse 31 qu’il faudrait en chercher l’origine.
  • Bien…mais concrètement ça se joue comment?
  • Avec les doigts… Excusez-moi ami journaliste, l’amour me rend taquin. Ca prend la forme d’un jeu de course non conventionnel. On y dirige un vaisseau sur une piste vue de dessus. Notre véhicule possède une jauge de bouclier faisant office de barre de vie et régissant également l’utilisation des objets. Le boost, le grappin ou encore la téléportation viendront donc ronger cette jauge, générant une prise de risque constante de type: « Est-ce que j’utilise le peu de barre restant pour booster ou est-ce que je la garde en réserve pour une rencontre inopinée avec un mur? ». Certains objets usent même de ce principe dans leur mécanique, comme la mine qui, si elle touche un adversaire, rend un segment de jauge bien plus grand qu’elle n’a coûté.

  • Malin ce Monsieur Regard!
  • D’un point de vue structure, le joueur est libre d’aborder le jeu dans l’ordre qui lui sied. Face à lui: huit galaxies divisées en trois planètes. La première introduit un nouvel objet, la deuxième nous oppose à des adversaires et la dernière prend la forme d’un combat de boss. Ces derniers peuvent avoir lieu tant sur une piste de course que dans des arènes. Evidemment, comme dans un Megaman, il existe un ordre optimum d’exploration des galaxies qui fera la joie des speedrunners.
  • Je suis fort excité Monsieur UCDP. Ca sort où et quand?
  • D’ici la fin de l’année. La version que j’ai eue entre les mains était vraiment particulièrement stable. D’après Monsieur Regard, ces derniers mois vont principalement servir à l’affinage. Concernant les plateformes, ce sera dans un premier temps sur PC, Mac et Linux et dans un deuxième temps sur Wii U quelque part en 2015.
  • C’est noté, rendez-vous en fin d’année pour la critique donc. Sinon mon cher votre enthousiasme vous a à nouveau foutu dedans, si je puis dire. On arrive à la limite de caractères autorisé et nous n’avons toujours rien entendu sur votre deuxième amour.
  • Mon deuxième amour vous le connaissez bien voyons. Derrière votre masque journalistique, je vous devine souvent béa d’admiration pour leurs jeux sans fin. Amplitude mon cher! Les empereurs de la stratégie au long cours! J’en tremblais d’excitation! Et pourtant leur stand était d’une taille inversement proportionnelle à leur talent. Si je me fie au mesures du stand de Call of Duty je dirais que le talent c’est comme la confiture: moins on en a plus on l’étal(e). Bref, ils étaient quatre ou cinq dans leur tout petit stand à présenter leurs derniers nés: Endless Legend et Dungeon of The Endless. Le premier est un 4X (eXplore, eXpand, eXterminate, eXploit) dans la veine de Endless Space mais cette fois à la surface d’une planète. Pour y avoir passé une petite dizaine d’heures grâce à l’accès anticipé, je peux déjà vous dire que l’expérience est plus que plaisante. L’ajout d’une légère dimension RPG un peu à l’image d’un Heroes of Might & Magic, avec des quêtes pour les héros et une gestion fine de leur équipement donne un surplus d’âme à un genre d’ordinaire plutôt centré sur la très grande échelle. Le tout est emballé dans une de ces interfaces dont seul Amplitude a le secret. Secret que j’ai profité de percer d’une question pertinente. Vous saurez donc mon cher ami qu’ils travaillent avec une société nommée Figs, spécialisée dans le domaine car de leur point de vue l’interface est un métier à part entière. Au vu du résultat on ne peut que leur donner raison.

  • Parlez-nous de Dungeon of the Endless s’il vous plaît Monsieur UCDP. Je vous aime bien mais ça commence à bien faire tout ce blabla.
  • Ahhhh Dungeon of the Endless! Lui aussi c’est de l’amour. Pour la faire courte, c’est la quintessence de la prise de décision. Un mélange explosif entre Rogue-Like et Tower Defense. A la tête d’une équipe de rescapés d’un crash dans le sous-sol d’une planète, il va s’agir de retrouver la surface vivants. Le seul espoir est un crystal générateur d’énergie qui permettant d’illuminer les pièces souterraines. Sachant que chaque ouverture de porte peut provoquer l’apparition d’ennemis dans les pièces non alimentées, il va s’agir de distribuer la lumière avec parcimonie. Difficile de vous décrire la richesse du système sur votre site de prolétaire drastiquement limité en caractères, mais sachez que l’on peut construire des structures productrices dans les pièces, qu’il va falloir les défendre avec notre héros ou des tours, qu’il y a quatre ressources à gérer, des héros à bichonner, une histoire contée de façon fort intelligente via le gameplay et qu’un multijoueur est prévu. Avant que vous m’interrompiez: ça sort en fin d’année sur PC, Mac et Xbox One. Je me réjouis d’avance de vous voir horriblement ennuyé avec la critique car vous connaissant vous aurez l’impression de ne jamais pouvoir lui rendre justice avec vos petits mots, dans vos petits articles, sur votre tout petit site.
  • Merci Monsieur UCDP. On ne vous réinvitera pas.
  • Tout le plaisir est pour moi. Ma moustache frétille de ce que j’ai fait à votre direction éditoriale. Adieu cher ami!