Top 2015 – Sandro

Les tops ça se fait en fin d’année. Certes. Après nous on est toujours en retard chez UCDP. Les tops on les fait en début d’année. Donc ce sera dans un ordre décroissant que je vous propose mon saint du saint 2015. Les jeux auxquels vous devez avoir joué, sans quoi il n’est plus nécessaire de revenir nous lire: vos yeux saliraient nos pages virtuelles.

Ah! Et il y aura aussi mon jeu de 2016 le plus attendu. En question bonus, pour faire comme si on était dans l’actualité.

Numéro 3: Undertale

UndertaleJe suis pas vraiment pour enfoncer des portes ouvertes, mais bien malgré moi je suis forcé d’admettre que Undertale confine au génie. Sa folie scénaristique n’est que l’introduction à la paire de cojones géante dont il fait preuve dans ses mécaniques. En assemblant de façon cohérente des genres aussi disparates que le jeu de réflexion, le RPG et le Bullet Hell Shooter, Undertale m’a retourné ma petite tête de hipster d’ors et déjà prêt à le haïr sur la base de son succès.

Numéro 2: Metal Gear Solid V: The Phantom Pain

metal-gear-solid-v-phantom-painPour un ayatollah du gameplay de ma trempe, la série MGS a toujours été un mélange de bonnes surprises et d’ennui galactique. En jetant la majorité de ses cinématiques à la poubelle tout en réinventant son gameplay, Snake a fait de moi sa groupie. Il aurait même pu atteindre le statut de plus grand jeu du monde s’il n’avait pas pondu une deuxième partie fort maladroite qui nie souvent toutes les belles inventions de la première.

Numéro 1: Splatoon

splatoonJe me suis déjà étalé de long en large sur les calamars de Nintendo. Sa présence en tête des jeux de 2015 souligne que (contrairement à d’autres) j’avais déjà tout compris en milieu d’année. Splatoon n’avait alors pas encore reçu sa ribambelle de mises à jour gratuites et pourtant il était déjà le champion de mon coeur. Moi qui saute d’un jeu à l’autre tel une puce enragée, je savais que lui et moi ce serait une belle histoire. En témoignent nos séances de jeu régulières et le fond d’écran de mon téléphone arborant ses tâches d’encre familières. Le calamar, c’est la vie.

2016

2015 derrière nous, voici que se profile l’épineuse question de mon jeu le plus attendu de 2016. L’oeuvre majeure qui me ferait ramer plus vite si j’avais un quelconque pouvoir sur le temps. Eh bien j’en ai deux. Tous deux Japonais, tous deux des suites de jeux ayant marqué les plus belles heures de ma carrière de joueur: Nier Automata & Persona 5. Les deux s’opposent en apparence mais se rejoignent sur l’énergie qu’ils déploient à faire du nouveau, du surprenant et de l’intelligent: Nier en se posant comme témoin de 40 ans de jeu vidéo, tout en se refusant obstinément à ressembler à quoi que ce soit de connu et Persona 4 en réinventant avec brio la tumultueuse relation gameplay / narration dans le RPG.

Bien sûr, je cours à ma perte en misant autant sur des jeux qui ne sont que des suites. Mais c’est précisément toute la joie de cet exercice, car le plus grand plaisir viendra, à n’en pas douter, de ceux qui les détrôneront sans que je ne les aie vu venir.