Cuphead

Essai 1

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais on est de plus en plus prompt à labelliser certains jeux comme des parangons de difficulté.

Essai 2

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais à chaque fois qu’un jeu est labellisé comme un parangon de difficulté, on le décrit volontiers comme étant « sadomaso » .

Essai 3

Je ne sais pas si vous avez remarqué mais à chaque fois qu’un jeu labellisé comme un parangon de difficulté est décrit comme étant « sadomaso », ça m’emmerde.

Essai 4

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais à chaque fois qu’un jeu labellisé comme un parangon de difficulté est décrit comme étant « sadomaso », ça m’emmerde parce qu’on imagine forcément que le BDSM c’est une relation d’amour-haine.

Essai 5

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais à chaque fois qu’un jeu labellisé comme un parangon de difficulté est décrit comme étant « sadomaso », ça m’emmerde parce qu’on imagine forcément que le BDSM c’est une relation d’amour-haine. Alors que je suis sûr que les gens qui se font fouetter le font uniquement par amour.

Essai 6

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais à chaque fois qu’un jeu labellisé comme un parangon de difficulté est décrit comme étant « sadomaso », ça m’emmerde parce qu’on imagine forcément que le BDSM c’est une relation d’amour-haine. Alors que je suis sûr que les gens qui se font fouetter le font uniquement par amour. Et c’est peut-être de là que surgit le drame et la beauté de cette pratique.

« Le château à la crème a des yeux »

Essai 7

Je ne sais pas si vous avez rema.. ET M**** !

Essai 8

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais à chaque fois qu’un jeu labellisé comme un parangon de difficulté est décrit comme étant « sadomaso », ça m’emmerde parce qu’on imagine forcément que le BDSM c’est une relation d’amour-haine. Alors que je suis sûr que les gens qui se font fouetter le font uniquement par amour. Et c’est peut-être de là que surgit le drame et la beauté de cette pratique. Cuphead c’est pareil.

Essai 9

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais à chaque fois qu’un jeu labellisé comme un parangon de difficulté est décrit comme étant « sadomaso », ça m’emmerde parce qu’on imagine forcément que le BDSM c’est une relation d’amour-haine. Alors que je suis sûr que les gens qui se font fouetter le font uniquement par amour. Et c’est peut-être de là que le drame et la beauté de cette pratique surgit. Cuphead c’est pareil. Il fait partie de ces jeux auxquels j’ai eu envie de jouer dès l’instant où sa jolie plastique a lustré le blanc de mes yeux. Je l’ai aimé avant même de le connaître.

« Donjons BDSM & Dragons »

Sa sortie a enfin été l’occasion de pouvoir réaliser tous mes désirs charnels inassouvis. Les premiers câlins ont été tendres et langoureux: le plaisir simple de jouer à un joli run et gun 2D comme je n’en avais pas eu  l’occasion depuis bien longtemps. Pourtant, j’ai rapidement été interrompu par un pincement vif au niveau des côtes. C’était Cuphead, un brin espiègle, qui se laissait aller à la nostalgie en usant de l’antiquité vidéoludique « Pad vers le bas + Saut »  pour passer au travers d’une plateforme. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai voulu sauter en position accroupie pour me retrouver bêtement en bas de l’écran, un PV en moins. Mais bon comme cela apportait un peu de piment à nos préliminaires, je n’en ai été que plus émoustillé.

Rapidement, l’intensité est montée d’un coup, les étreintes se sont resserrées et je me suis dévoilé nu et vulnérable comme nulle autre fois. Soudainement, une brûlure aiguë s’est répandue le long de ma jambe comme un serpent aux écailles chauffées à blanc. Cuphead avait imaginé que doter les attaques spéciales d’un recul était une bonne idée. « Non Cuphead, pas comme ça… » ai-je commencé à murmurer. Trop tard, trop peu. Pris dans son élan, il a oublié de donner des frames d’invulnérabilité après les-dits coups spéciaux, provoquant de précieuses pertes de points de vie sans que je ne puisse rien y faire. «Pourquoi ces attaques représentent-elles un danger?! J’ai encore moins de raisons d’utiliser ta mécanique de contre pour augmenter ma barre des coups spéciaux. C’est un double risque inutile voyons !» me suis-je écrié. Mais il était tombé trop loin dans l’abîme, il ne m’écoutait déjà plus. Il avait également omis de mettre une petite icône pour me situer quand un saut me faisait sortir des limites de l’écran et pourtant je savais que je l’aimerais toujours.

« Non mais si les allusions sexuelles sont explicites, je n’ai plus de boulot ma bonne dame »

Perdu dans les méandres de sa folie, son style graphique tout en superbes animations à la main, raison même de son existence, venait parfois gêner la lisibilité de l’action. J’en suis venu à me demander si cette entreprise avait un sens à la base ? Si cette rencontre aurait dû ne jamais voir le jour ? Et pourtant j’ai continué à l’aimer. Les pinces, la cire, le fouet, les écarteurs,… Je l’aimerais toujours, mais il ne vit que pour ma souffrance. Je m’efforce de rester à ses côtés dans l’espoir qu’il me montre rien qu’une fois une preuve de sa bienveillance. Pour seule réponse, il a surpris ma « hitbox » avec un projectile que j’étais sûr d’avoir évité.

Je ne sais pas si Cuphead a autant eu de plaisir à me faire mal, que j’ai eu de plaisir à souffrir. Mais il ne m’a certainement pas aimé autant que je l’ai aimé  P***** DE B***** DE M****.

Essai 10

Je ne sais pas si vous avez remarqué….