A chaud – Super Mario Run

Vous n’êtes pas sans savoir que Super Mario Run sort sa tête moustachue sur iOS ce jeudi. Pour l’occasion Apple a habillé ses vendeurs de rouge et Nintendo a mis à disposition une démo dans les Apple Stores. J’en ai donc profité pour aller passer une vingtaine de minutes avec ce premier Mario tactile.

Sans surprise, visuellement Mario est égal à lui même. On entend déjà les mauvaises langues dire que Nintendo ne s’est pas foulé et qu’il est temps pour eux de se réinventer. Un jugement hâtif bien triste tant ce Super Mario Run est astucieux et créatif dans l’adaptation de son gameplay aux écrans tactiles. A peu près toute les conventions ludiques de la série sont repassées par la case remise en question pour coller au « Run » du titre.

La première qui saute aux doigts étant l’automatisation du franchissement des obstacles de petite taille. Non seulement Mario n’est plus bloqué par un bloc intempestif sur son chemin mais surtout il ne risque plus rien lors de la rencontre avec un Goomba ou un Koopa: il enjambe maintenant tous ces obstacles d’une élégante cabriole. Seule leur fonction de support au saut pour atteindre des hauteurs impossible avec le saut standard a été conservée.super_mario_run_iphone_release_date_price_800home

Pour sa part Mario a été doté de la capacité de se hisser sur un bloc suite à un saut un peu court dans le but de fluidifier l’aspect « Run » du jeu. Si atteindre la fin du niveau reste l’objectif principal, la mécanique qui fera revenir le joueur sur le long terme repose maintenant sur les pièces de couleurs. Les niveaux proposent trois agencements de pièces spéciales, chaque configuration débloquant la suivante une fois toutes les pièces collectées en un Run. Une manière fort ingénieuse de coller à la fois à l’ADN exploratrice de Mario et de respecter la nouvelle mécanique centrale.

J’ai pu voir également quelques blocs aux effets inédits comme un bloc « pause » qui stop Mario jusqu’à la prochaine impulsion du joueur, des blocs saut longue distance qui projettent Mario en avant et même des bumpers verticaux d’un esprit très Sonic.

Seul le système de défaite ne m’a pas encore convaincu. Lorsque Mario chute ou heurte un obstacle mortel, il est transporté quelques mètres avant ce dernier dans une bulle à la New Super Mario Bros. La quantité de ces bulles est évidement limitée mais elles font un peu doublon avec le champignon qui lui permet toujours d’encaisser un coup. Je ne suis pas sur que dans un jeu aux niveaux si courts il soit nécessaire de cumuler deux systèmes pour gérer la défaite.

Au final ce premier contact fut plutôt concluant. La preuve en est, j’ai passé quinze minutes sur les vingt à me dire que l’on vivait désormais dans un monde bien étrange ou Mario est un meilleur runner que Sonic.