En matière de charisme les pieds viennent toujours après les mains. Les mains ça permet de donner des baffes, de cuisiner, de casser des briques, d’étrangler des chats et évidement de jouer au jeux vidéo. Alors que les pieds ça pue, c’est sale et on ne peut rien attraper avec. Heureusement, il y a les développeurs Japonais pour leur apporter le charisme et la violence qu’ils méritent.
On se souvient tous de Bayonetta qui avait su en son temps nous faire apprécier toute la grâce d’une paire de botte habillée de gros calibres. Downwell c’est une toute autre affaire. C’est le bonheur de l’absurde au service du jeu vidéo. Par une sale nuit d’hiver notre héros, appelons le Robert, se jette dans un puit. Ce qui ne constitue pas pour autant un suicide. Bien au contraire, c’est un massacre dans les règles qui s’annonce. Robert a la particularité de tirer des balles avec ses pieds. Le puit est donc un endroit particulièrement favorable à l’exercice de ses talents.
Rogue-like style, il va s’agir de chuter à répétition jusqu’a mettre son pied dans la gueule d’un vilain des profondeurs. Le gameplay repose sur un système d’enchaînements assez malin. Les pieds de Robert se rechargent uniquement lorsque il touche le sol ou la tête d’un ennemi. Il s’agit donc d’alterner avec parcimonie la mitraille et le saut sur la tête cher à Mario. Cette mécanique centrale est évidement livrée avec le cortège de niveau, d’amélioration et d’armes aléatoires propre au genre.
Pour 3 CHF et 0 microtransaction, Robert et son puit sauront à coup sur donner à vos pieds le sursaut de fierté qu’ils méritent. Alors comme disent à peu près nos amis anglophones: « mettez votre argent là ou sont vos pieds ».